Parfois, certaines situations peuvent empêcher la réalisation de test ADN dans le but de vérifier une paternité. Dans ce cas-là, les analyses de groupe sanguin peuvent aider à trouver des réponses mais l’on se pose des questions sur leur fiabilité. En effet, le test ADN donne des réponses plus sûres.
Zoom sur la vérification de paternité par le groupe sanguin
Le mécanisme de transmission du groupe sanguin à son enfant a été longtemps démontré. Un enfant hérite son groupe sanguin de sa mère et son père comme ces derniers lui transmettent ses différentes caractéristiques physiques. Le gène dit « ABO » se trouvant dans le chromosome 9 définit le groupe sanguin de chaque individu. L’expression de ce gène varie ensuite entre A, B, O ou AB. Tous les individus ont deux paires de chaque chromosome existant et plusieurs combinaisons existent dont AA, AB, BO ou AO. A et B sont toujours présents sachant qu’ils sont particulièrement dominants. En revanche, O est toujours récessif et n’est présent que s’il y a un autre O. Le groupe sanguin d’un individu se définit aussi par le rhésus positif ou négatif exprimé en + ou -. De ce fait, le groupe sanguin d’un enfant issu de parents au groupe sanguin rhésus négatif, aura également un rhésus négatif, et ce, peu importe son groupe sanguin. En gros, pendant l’analyse des groupes sanguins de l’enfant et du présumé père pour vérifier la paternité, il faut étudier le groupe sanguin et les rhésus respectifs.
La vérification de paternité par le groupe sanguin a des limites
Cette technique de vérification de la paternité par l’analyse des groupes sanguins n’est pas entièrement fiable. Elle a ses limites et ne semble pas apportes de précisions sur le lien de filiation entre un enfant et le présumé père. Même si le groupe sanguin d’un enfant est compatible avec celui de ses parent ou de son présumé père, il est fort possible qu’il soit l’enfant d’un autre individu s’il s’avère que celui-ci partage le même groupe sanguin avec le père présumé. Par ailleurs, l’examen des groupes sanguins entre les deux personnes concernées peut aboutir sur des conclusions comportant des erreurs. Le problème se pose par exemple lorsque le présumé père fait partie des individus rares avec deux groupes sanguins. Il peut aussi arriver que les deux parents donnent naissance à un enfant avec un groupe sanguin tout à fait que les leur. Les mauvaises interprétations peuvent être nombreuses avec ce type d’examen de paternité. Il est mieux de recourir au test ADN pour confirmer avec certitude un lien de filiation entre un enfant et le père présumé.
Le recours aux tests ADN est nécessaire
Actuellement, les tests ADN sont les examens les plus fiables pour vérifier la paternité. En effet, ils donnent des résultats fiables à 99.99% à condition d’être réalisés suivant les conditions requises notamment en ce qui concerne les prélèvements des échantillons. Aujourd’hui, ces tests sont accessibles en termes de prix mais il faut qu’ils soient légaux : autorisés par le juge. Un test ADN est illégal s’il est effectué en dehors de procédure judiciaire. Bien évidemment, des laboratoires situés en dehors de France proposent des tests ADN à titre privé. En outre, les résultats d’un test ADN s’obtient entre 3 et 5 jours actuellement. Bref, le test ADN est la technique la plus fiable pour vérifier la paternité. Le père présumé peut participer ou non au test, il a d‘ailleurs le droit de refuser de se soumettre au test à condition de justifier auprès du juge son refus.